toscane – juillet 2016
notre dernier séjour en toscane (florence) remontait à 2005. cette fois, nous avons opté pour pise, san miniato et san gimignano, avec une petite halte à pontedera, fief de la marque piaggio, et par cecina, au bord de la mer. petits restos savoureux, paysages typiques et cet accent toscan (quoique pas florentin), c’est tellement bon que c’est (toujours) trop court!…
je rappelle, si besoin est, que mes photos ne sont pas libres de droit et que, contrairement à ce que j’ai lu et entendu, ce n’est pas parce qu’elles sont sur internet que l’on peut se servir, c’est-à-dire les copier, les utiliser, les diffuser. ces photos m’appartiennent et je ne vous autorise pas à le faire.
cela étant précisé…
enjoy!

l’hôtel n’est qu’à quelques coudées franches de la place des miracles et, déjà, le campanile nous fait coucou…

et puis, au détour d’une terrasse de café, il apparaît, dans toute son impressionnante majesté et sa délirante penchitude: le campanile, qui penche sans s’écrouler depuis près de 1000 ans et que les touristes que nous sommes peuvent esclader de l’intérieur sans (trop) craindre pour leur vie. d’ailleurs, après plusieurs décennies d’idées et de travaux infructueux pour redresser l’objet, les autorités pensent à en réinterdire l’accès au public, soupçonnant ledit public d’y être aussi pour quelque chose dans la détérioration de l’édifice…

il faut bien se représenter la chose: la place des miracles est composée, à l’est, du campanile bien sûr, mais aussi, juste derrière, du museo dell’opera del duomo, du duomo proprement dit (cathédrale), que l’on voit ici au premier plan, du battistero di san giovanni, à l’ouest (ici au second plan), du camposanto, cimetière monumental, au nord, et du museo delle sinopie (esquisses), au sud. plus loin à l’est, le palais de l’archevêché ne fait pas partie de cet ensemble que constitue la place.

c’est un must à pise, il faut absolument faire la photo-trompe-l’oeil qui donne l’impression que vous empêchez la tour de tomber… cela donne évidemment des situations et des attitudes cocasses, pour ne pas dire ridicules. je ne me suis évidemment pas plié à cette tradition grotesque… en tout cas pas sur cette place… bon d’accord, si vous êtes sages, je vous la montrerai à la fin de cet album…

certaines font leur star, d’autres font les idiots… tant que la tour résiste à l’attraction terrestre, le ridicule est permis…

la cathédrale. aux filles légèrement vêtues, on donne des sortes de pélerines pour couvrir ces incitations au péché et sauver la morale…

san miniato. vue de la tour du château. le village a été baptisé ainsi du nom d’un martyr (miniatus) pour qui les lombards établirent une église au viiie siècle.

san gimignano et ses maisons-tours, enfin ce qu’il en reste. au moyen-âge, le village en comptait 75, construites par des nobles désireux de montrer leur fortune et leur puissance. il n’en reste plus aujourd’hui que 13…

de la torre grossa, la plus haute (54 m), comme son nom l’indique, on a une vue spectaculaire sur le palazzo del podestà et sa torre rognosa (52 m)…

san gimignano est l’un des plus beaux villages que je connaisse… il y règne comme une ambiance de mont saint-michel, avec des petits restos très sympa et des tas de choses à découvrir…

san gimignano, halte incontournable si vous séjournez en toscane. trop touristique bien sûr, mais ô combien pitto…

et puisque vous avez été sages, voici la fameuse photo que tout le monde attendait. sauf que moi, j’ai non seulement empêché que la tour ne s’effondre mais en plus je l’ai redressée!!! lol
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