floride 2006
mickey et les alligators, le cinéma et la conquête de l’espace, le glamour et la solitude des grands espaces, le luxe et la pauvreté: la floride, sur le papier, fait terre de contrastes.
dans la réalité, l’état que nous avons vu de nos yeux pas forcément ébaubis (mais gardons-nous des généralisations, même si nous avons parcouru 3’000 km en 2 semaines) était d’une « beauté » égale: villes très étendues mais pas exceptionnellement intéressantes, nature riche mais sans contraste, centres commerciaux gigantesques mais d’une pauvreté affligeante. au bout du compte, les (très) grands espaces, urbains ou pas, que nous avons traversés ont fini par créer une sorte de… vide! on a sans doute loupé le plus beau: les everglades et les keys, le nord et, pourquoi pas, cuba (à 100 km au large de miami).
qu’importe, si le recul de l’expérience (certains diront de l’âge) offre au fil des voyages à notre regard critique (mais jamais blasé) une lucide comparaison, la satisfaction d’y être allé demeure.
j’avais plus de 200 photos, mais je ne sais pas ce que j’en ai fait. j’ai malgré tout pu récupérer celles-ci de mon ancien blog. la qualité est médiocre et il en manque, notamment celles que j’avais prises à miami, sur ocean drive, la fameuse avenue qui longe la plage et qui regorge de bâtiments art déco floridien. soupir…
bonne découverte (quand même)…

disneyworld, orlando. l’un des quatre parcs à thème (6 aujourd’hui), s’appelle EPCOT (pour Experimental Prototype Community Of Tomorrow). projet cher à walt disney car il cristallisait ses rêves d’urbanisme et ses solutions d’avenir. il avait dans l’idée de bâtir une cité futuriste de 20’000 habitants qui aurait été régie par les toutes dernières technologies. pour cela, il s’était assuré le partenariat d’entreprises à la pointe de la recherche de l’époque. seulement voilà, le projet a capoté et l’idée s’est concrétisée en un parc d’attractions. nous nous réjouissions de découvrir ça. la déception a été double: le parc s’adresse essentiellement aux enfants, malgré ce que dit le guide (le parc le plus sérieux du domaine), la main de mickey tenant une baguette magique, à côte de la boule à l’entrée, étant malgré tout assez explicite; d’autre part la technologie présentée était restée coincée dans les années 60…

le magic kingdom est l’un des parcs à thème (4 quand nous y étions, 6 aujourd’hui) de disneyworld, orlando. le fameux château de la belle au bois dormant, vu de près, pour une fois…

vers le nord de la floride, à la même hauteur qu’orlando, le kennedy space center – saturn V. là on ne voit que l’un des 5 réacteurs. la fusée fait 118 m de long. tout au bout, la petite capsule contenant les astronautes: 5 m de haut. ce qui fait 113 m de carburant et de technologie, rien que pour la propulsion…

kennedy space center – vehicle assembly building. l’un des deux bâtiments d’un étage les plus hauts du monde. c’est là qu’ils assemblent fusées et navettes qui entrent et sortent à la verticale. malheureusement, on n’a pas pu y entrer…

fort lauderdale, au sud de la floride mais au nord de miami – une maison typique. las olas avenue, l’avenue montaigne de fort lauderdale, rue avec quelques pouffes qui se la racontent grave et qui te regardent de haut parce que t’es en short et que tu transpires (35° quand même).

fort lauderdale, las olas avenue – une maison style hacienda. remarquez, sur quatre véhicules, trois 4×4, typique de la floride.

une rue typique de je sais plus où… végétation extrêmement dense et luxuriante, doublée d’une touffeur permanente. on se serait cru en malaisie…

le casque est plus là pour le folklore qu’autre chose. car ce n’est pas un casque ordinaire, c’est un bol « daytona beach » (daytona se trouvant au nord du kennedy space center, sur la côt est). ici le port du casque n’est pas obligatoire. quant au bruit, il est même recommandé d’en faire le plus possible (surtout aux abords de daytona beach). on a été dépassé sur la route par des mecs qui roulaient à 140 km/h sans casque. à part ça, la floride doit compter quelque chose comme 6 concessions harley. on en a visité 2. c’était la partie « culturelle » du séjour lol…

miami beach – les fans des experts de miami reconnaîtront sans doute le front de mer si présent dans les plans d’introduction de pratiquement chaque épisode. sauf que là, les couleurs sont naturelles :)…

studios universal – entrée. 30 ans que j’attendais ça!!! entre shrek et twister, tremblement de terre et les dents de la mer, men in black et retour vers le futur, terminator et le hard rock café, la journée a été plus que bien remplie. un seul (petit) regret: que les vrais plateaux de tournage soient interdits au vulgum pecus. pourquoi ne pas créer de faux-vrais plateaux, histoire de montrer comment ça se passe?

studios universal – le louie’s Bar. restaurant italien (en fait ici un fast food) où robert de niro vient manger dans le parrain. et comme ils prévoient tout, la musique du film était même diffusée dans la rue…

studios universal. il faut savoir que les studios, ou disons plutôt le parc d’attractions universal, sont divisés (du moins l’étaient-ils en 2006) en deux: la partie est des états-unis et la partie ouest. ça c’était la partie ouest, plus exactement le sunset blvd. tout y est, même la schwab’s pharmacy, ce bar où les jeunes premiers allaient traîner leurs guêtres dans les années 1940/50 dans l’espoir d’y rencontrer un producteur et de décrocher le rôle de leur vie, et qui apparaît dans… sunset blvd, justement. mythique, même si tout est faux!

studios universal – la delorean de doc brown!! on entend doc, les yeux exorbités, crier « marty! », avant de remplir son réservoir de carburant spatio-temporel de peaux de bananes… tout ce que je n’avais toujours vu que dans les films est soudain là, plus vrai que nature, devant mes yeux ébahis. l’attraction – un simulateur – est trèèèèès efficace pour la petite nature que je suis: écran géant et delorean reconstituée, effets garantis…

sutdios universal – terminator. i’ll be back (sans chair et sans os). impressionnant, surtout quand on sort d’une projection en relief avec moults effets spéciaux…

west palm springs – sortie snorkeling. une méduse… rose! et on ne peut pas dire que c’était dû à l’ivresse des profondeurs, vu qu’on était à 10 m de la plage et qu’on nageait en surface (forcément: snorkeling).
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