alicante 2008
week-end planifié de 3 jours mais destination surprise (enfin jusqu’à l’aéroport), alicante s’est révélée à la fois très agréable – car survenant au terme de 5 semaines de travail acharné – et un tantinet décevante – car finalement pas très « riche » en choses à faire/voir.
cela dit, aucun regret at all, l’endroit était parfait pour un requinquage express de derrière les fagots, massage et bains de soleil au bord de la piscine à l’appui, et pour bien manger. eh oui, en principe ce n’est pas en espagne qu’on va pour ça, mais là je dois dire que nous y avons fait, dom et moi, deux de nos meilleurs repas gastronomiques. le premier au restaurant el monastrell, du nom du célèbre cépage (comme si j’y connaissais quelque chose en vins, moi, mdr), tenu par une femme dont je ne me souviens plus du nom, mais qui était fort aimable et parlait un français plus que correct. nous y avons notamment mangé une entrée composée d’huîtres fraîches enroulées dans des tranches de concombres (et j’oublie les ingrédients). à deux secondes et demie du divin. le second restaurant était celui de l’hôtel, le blanc, juste le blanc ;O), où nous avons dégusté un riz maison (ils sont très forts en riz, ce qui a bien fait mon affaire) agrémenté de moules et de fruits de mer. oui, une paella, quoi… sauf que c’était l’une des meilleures que j’aie jamais mangées. et j’allais oublier le bar à tapas de l’hôtel, qui servait des vrais tapas à se relever la nuit, et beaucoup moins chers que sur la marina où là, c’est carrément du vol en plein jour.
au final, entre beaucoup de repos (mais ce massage…!!!), un peu de fitness (la montée jusqu’au château de santa bárbara), de culture (le musée archéologique), de balades (c’est fou les kilomètres qu’on peut faire à pied dans une si petite ville) et de shopping (bof), week-end trèèèèès sympa… si la ville ne vaut tout de même pas 3 jours sur place, on est quand même contents de l’avoir vue.
bonne découverte!

vendredi 18 avril, le matin. esplanada de españa. nous sommes arrivés depuis une heure et il pleut. nous décidons de rentrer à l’hôtel et de… dormir.

vendredi 18 avril, l’après-midi, la même esplanade mais la pluie n’est qu’un lointain souvenir. il fait 24 degrés. le week-end s’annonce bien…

le bonhomme. copenhague a sa petite sirène (den lille havfrue, pour celles et ceux qui, comme moi, parlent couramment le danois), alicante a son bonhomme (el gringocito), qui, tel le surfer d’argent, tourne fièrement le dos à la mer pour rentrer au bercail après avoir fait le guapo devant las muchachas calientes.

la mujer gigante. elle aurait pu être une attraction de fête foraine. ses concepteurs l’ont voulu exposition itinérante sur l’intérieur du corps humain. allongée sur le ventre sur la marina deportiva, les visiteurs peuvent en effet découvrir, à l’aide de moyens animatroniques et sur 38 mètres de long, les secrets de notre corps. j’ai vu des photos (c’était fermé quand on y était) et ça a l’air assez peu ragoûtant. « ben ouais! », vous me direz. « eh ouais! », vous répondrai-je du tac au tac.

la montée vers le castillo de santa bárbara. mal indiquée, pas mal de chemins fermés, soleil de plomb, marches immenses, il faut se le mériter, celui-là. après quand on arrive en haut, on se rend compte qu’on aurait pu emprunter une route plus directe et moins sportive. c’est toujours comme ça, quand on sait, c’est toujours plus « facile »…

toujours pendant la montée vers le castillo de santa bárbara. le genre de vue qui fait oublier d’un coup le stress du boulot…

pendant la montée, la vue sur la ville est assez spectaculaire. tout à droite, au pied du seul gratte-ciel, on devine, sur le toit d’un immeuble, une verrière. c’est la piscine de notre hôtel, l’amerigo.

alicante dispose de quelque chose comme 3 lignes de métro (plus une de tram) qui traversent la ville d’ouest en est et vice-versa, et desservent même, à 22 kilomètres de là, la ville ultratouristique de benidorm. l’ultramodernisme de l’infrastructure offre un contraste saisissant et somme toute assez risible avec le laisser-aller caractéristique, pour ne pas dire le délabrement dans certains cas, du reste de la ville.

le marché central. de style éclectique, construit en 1893, achevé en 1911, bombardé pendant la guerre civile entre 1936 et 1939, l’édifice combine le fer et le verre. il paraît même qu’il y a une sculpture féminine, symbole de l’abondance…

façade. tout à coup, au détour d’une place, un immeuble de style vaguement néo-gaudien qui ressort nettement du paysage…

MARQ . l’extérieur du bâtiment principal du musée archéologique: classique pour un intérieur des plus modernes…

c’était dimanche, à l’heure de l’office. le prêtre avait l’air enthousiaste et les fidèles étaient venus en nombre…

port de plaisance. face à la marina deportiva… au fond, devant la colline du castillo de santa bárbara, on aperçoit une tour, qui est en fait un hôtel, l’un des plus hauts de la ville, à quelques encablures du nôtre…

ayuntamiento de alicante by night. l’hôtel de ville est logé dans un palais baroque du xviiième siècle, construit de 1699 à 1780 (en gros, c’est tout ce que je sais mdr)…

sur une petite place déserte à l’éclairage chaleureux, alors que les restos alentours étaient calmes et que la température était agréable, deux chaises nous ont tendu leurs accoudoirs.
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