nomiya 2010
si je suis tout à fait honnête, le nomiya n’a pas été totalement à la hauteur de ce que j’en attendais, c’est-à-dire un moment gastronomique la tête dans les nuages.
même si le déjeuner était loin d’être mauvais, le charme du nomiya était ailleurs: la situation, la vue, le service, l’éphémère (jusqu’en juillet 2010) et donc l’unique.
pour toutes ces raisons, plus que pour le déjeuner, art home (prononcez arôme), concept sensuel autour des plaisirs de la table, et dont le « clou », le restaurant nomiya, est niché sur le toit du palais de tokyo, s’est révélé une expérience inoubliable…
mardi 19 janvier 2010. j’ai réservé une table dans ce restaurant éphémère qu’est le nomiya, niché au sommet du palais de tokyo, à paris. l’endroit est exceptionnel. la vue le sera tout autant, le soleil n’est pas au rendez-vous. pour l’instant.
electrolux a réitéré l’expérience sur le toit du palais du centenaire à brucelles.
instant rare, nous arrivons sur le toit du palais de tokyo où le nomiya, espace architectural minimaliste de verre et de métal, attend les 12 convives…
temps de janvier. la tour eiffel fait sa timide…
transparente, la structure ne dissimule rien de la vue fabuleuse sur la seine et les quais…
le musée d’art moderne de la ville de paris, avec la terrasse d’où j’ai pris les premières photos tout à l’heure.
un morceau du toit du palais de tokyo, avec son architecture années 30 pas super-bien entretenue. petite mise en scène: les stores s’ouvrent automatiquement pour dévoiler la vue…
le bassin du palais, qui aurait bien besoin d’être rafraîchi…
un décor contemporain et sobre nous accueille. tout d’abord l’espace réservé aux cuisiniers et, dans le prolongement, la table offrant, pour peu qu’on soit assis tout au bout (c’était notre cas), une vue imprenable…
vue de la passerelle menant au restaurant et du 8ème arrondissement… à droite, on aperçoit le palais galliera, qui abrite le musée de la mode et du costume…
si le repas n’était pas inoubliable, le service, lui, était impeccable. les plats étaient envoyés par monte-charge de la cuisine d’en bas.
l’une des parois du restaurant
le fantôme de la basilique du sacré-coeur…
la tour eiffel n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle se laisse surprendre sans fard.
le soleil peinait à percer les nuages.
la beauté d’une dentelle d’acier.
grenelle et le front de seine.
partie de cache-cache…
nous avions même droit à des chaises eames…
une cuisine très pure et très design…
les parois de verre, « décorées » d’un effet « encre imprimée » pour atténuer la lumière…
une autre vue de la table, dans le prolongement de la cuisine… le soleil s’est enfin décidé à percer, rendant l’endroit différent, mais aussi un peu plus réjouissant…
la paroi vitrée et ajourée, vue de l’extérieur…
l’extérieur du restaurant, avec le soleil, cette fois…
l’escalier menant à la passerelle menant au restaurant menant au plaisir…
une rotonde du palais, insoupçonnable depuis en bas. en haut à droite, une partie du palais galliera.
nous nous tenons juste au-dessus du palais de tokyo. la partie plane est en fait le toit de la partie reliant le palais au musée d’art moderne, dont on aperçoit les colonnes à droite.
le déjeuner est terminé, nous allons bientôt redescendre…
mais avant, un dernier coup d’oeil à cette vue splendide…
l’expérience est terminée, les souvenirs seront bons et nombreux, d’autant que le soleil a décidé de baigner ces derniers instants. un dernier coup d’oeil.
le restaurant passerait presque inaperçu…
mes pixels à moi 
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