stockholm 2009
on m’avait dit « tu verras, c’est une ville très sympa ». stockholm est en effet une ville sympa, mais à part la première demi-journée de notre séjour, il a plu tout le temps avec un froid assez nordique. du coup, on n’a vu ce côté-là (sympa) que la première demi-journée et on a loupé pas mal de choses, comme l’île de djurgarden et skansen, le musée en plein air, pour ne citer que ça. du coup, il y a des tas d’endroits qui manquent dans cet album, car je n’osais même pas sortir l’appareil sous la pluie. ya pas, visiter une ville, c’est quand même plus engageant quand il fait beau et (un peu) chaud.
à part ça, stockholm a beau être accueillante et colorée, elle vous laisse tout de même une impression de post-guerre bactériologique. les espaces sont larges et, outre le centre-ville, il n’y a souvent pas grand-monde. il faut dire que la suède est le 5e pays d’europe en termes de superficie, juste derrière la France si je ne m’abuse, mais n’est peuplée que de 8 millions d’habitants, dont 2 dans la capitale.
ce qui est intéressant à stockholm, c’est l’omniprésence discrète du design. dans l’architecture, la déco, les boutiques, etc. on sent la rigueur et la sobriété d’une certaine ikeattitude, sans le côté cheap. en outre, les stockholmois m’ont paru faire preuve d’un je-ne-sais-quoi de fierté. dans la manière de marcher, de vous regarder, de vous servir à table, de s’adresser à vous. ce qui n’empêche pas qu’ils soient sympa et serviables. à plusieurs reprises, des passants ont proposé de nous aider à trouver notre chemin, sans qu’on le leur ait demandé…
belle découverte que cette cité du nord. définitivement à approfondir…
enjoy!

stayat hotel. que fait-vous en premier quand vous arrivez dans une ville? tout juste: vous prenez possession de votre chambre d’hôtel. le nom de notre hôtel évoque un peu celui d’un célèbre groupe hôtelier (hyatt), mais en fait il veut juste dire « séjourner ». le style n’est pas surprenant, c’est-à-dire pas différent de celui auquel on s’attend: scandinave, autrement dit sobre, simple, fonctionnel, mais pas moche.

stayat hotel. la cage d’escalier de l’hôtel ressemble fort à un escalier célèbre photographié par un photographe non moins célèbre dans une ville super-connue dont j’ai oublié les noms…

camla stan, la vieille ville de stockholm. si petite qu’on en fait le tour en 1 heure… ruelles pittoresques, restaurants typiques, un endroit charmant et chargé d’histoire.

camla stan. pour peu qu’on s’y attarde, beaucoup de murs citadins sont très photogéniques. enfin à mon humble avis…

passage obligé, le tour en bateau, histoire d’avoir un aperçu de la ville. mélange de bateau-mouche et de bus à étage, le bateau permet de se rendre compte de la manière dont la ville est conçue: en partie sur plusieurs îles, à l’embouchure d’un lac, ce qui lui a valu le surnom de venise du nord…

la drôle de petite tour qui ressemble à un sucrier à bec verseur est une grue, et la plus ancienne de ce type en suède (1751).

vue du fleuve riddarfjärden. au sommet de la tour, on distingue (si si, on les distingue) les trois couronnes, symboles de la suède.

autre passage obligé, le métro, miroir d’une société (et aussi bien pratique pour se déplacer). le métro stockholmois ressemble à ces immenses bunkers qu’on voit dans les films de science-fiction après que des guerres bactériologiques ont anéanti l’humanité. oui je sais je vois trop de films. en attendant c’est vachement désert. à tel point qu’on a cru que c’était fermé. lol.

la désertitude de leur métro et son côté post-apocalyptique n’empêche pas les suédois d’être créatifs…

arrivée à l’hôtel de ville. c’est le deuxième jour (sur 5). il pleuvine et il fait 10° C. quoi de plus normal pour une ville du nord, me direz-vous… en juin. remarquez, des fois, c’est pas mieux chez nous…

hôtel de ville, au bord du fleuve riddarfjärden. le vent souffle et il fait un froid que même les canards ne font pas les mariolles…

hôtel de ville. la berge faisant face au stadshuset et reproduite sur le mur de la galerie du prince, à l’intérieur…

hôtel de ville, cour intérieure couverte. l’architecte ragnar östberg la voulait ouverte mais elle fut finalement recouverte pour cause de temps souvent pourri. j’ai envie de dire lol… mais comme c’est là que se déroulent les dîners annuels de remise des prix nobel, avec 1300 invités placés, ça la ficherait mal si, en plus du froid de canard, il se mettait à pleuvoir…

hôtel de ville. autre vue de la cour intérieure. on aperçoit le toit qui abrite les futurs prix nobel et les tient au chaud…

vous vous dites que l’hôtel de ville ressemble à un palais de la renaissance? loupé! il fut construit en 1923 par un ragnar östberg influencé par les écoles gothiques nordique et italienne.

hôtel de ville, salle dorée. son concepteur, einar forseth, demanda 7 ans pour la réaliser. on ne lui accorda que 15 mois (ah les clients!). du coup, des erreurs furent commises qui font aujourd’hui partie du folklore. 19 millions de fragments de feuilles d’or et au fond, le mur nord avec « la reine du lac mälaren », représentant cette grande nation qu’est la suède.

hôtel de ville, galerie du prince. le prince eugène offrit à l’hôtel de ville cette fresque appelée « la cité sur l’eau » représentant la berge faisant face au palais, comme si c’était un miroir…

le vasa. bateau de guerre construit pour le roi gustave II adolphe, membre de la dynastie de vasa. lors de sa mise à l’eau le 10 août 1628, une rafale de vent le coucha sur le côté et le fit sombrer par 30 mètres de fond et à seulement 100 mètres du port. on a envie de dire mdr.

le vasa. pour expliquer son naufrage, qui eut lieu le jour même de son inauguration, et à 100 mètres du port, des études ont montré qu’il n’était pas assez large et ne pouvait pas contenir assez de ballast pour être stable.

le vasa. reposant par 30 mètres de fond, à 100 mètres du port de stockholm, depuis 1628, le bateau dut attendre 333 ans (1961) et l’acharnement d’un archéologue passionné pour être sorti de l’eau. un musée fut construit « autour » de cet immense bateau. à tel point que, de loin, on peut voir les mâts sortir littéralement du toit du musée. quand nous l’avons visité en 2009, il était restauré à 95%.

le vasa. à partir des quelques squelettes retrouvés à bord du bateau, la science d’aujourd’hui a pu reconstituer le visage d’un homme de l’équipage. le rendu est vraiment bluffant (les ptits gars du musée grévin feraient bien de s’inspirer de cette technique).

halles couvertes, temple de la gastronomie où se pressent gourmets et classe aisée. car les produits y sont, paraît-il, les meilleurs de la ville. bel exemple d’architecture fin 19e (le bâtiment fut inauguré en 1888) avec sa structure de briques entourant une armature de béton.

gare centrale. pas un mot dans le guide sur cet édifice, mais j’ai trouvé qu’il méritait une place dans cet album…
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