arlington national cemetery 2013
ce gigantesque cimetière a été créé en virginie (malgré la proximité avec washington d.c.) pendant la guerre de sécession, sur les terres de la maison d’arlington, ancienne résidence de l’épouse du général robert lee. sont enterrés là les combattants (et souvent leur famille) de toutes les guerres auxquelles les états-unis ont participé, de la guerre de sécession à la guerre d’irak, en passant par les deux guerres mondiales, la corée et le vietnam. certains politiciens, sportifs, astronautes – et même des femmes (!) – y ont trouvé sépulture. le critère principal pour être inhumé dans le cimetière national d’arlington est d’avoir servi dans les forces armées. les anciens présidents et leur famille, des policiers tués dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que des non-militaires ayant été tués lors d’occasions particulières ont également le droit d’y être enterrés. résultat: près de 300’000 personnes sont ensevelis ici, sur un terrain très arboré et vallonné s’étendant à perte de vue (2,5 km2) au nord du pentagone et à l’ouest de la ville de washington d.c.
grand moment d’émotion. une émotion moins causée par la présence de tous ces soldats et de leur famille, ayant trouvé ici leur dernière demeure depuis belle lurette, que par la beauté esthétique et solennelle du lieu. dans ce dédale de stèles, nous avons assisté par hasard à l’ensevelissement d’un soldat qui devait être une huile, car il y avait là pas mal de militaires et de civils, des salves ont été tirées et un clairon a joué la célèbre sonnerie aux morts américaine. assez émouvant, le moment était filmé par un gars et un soldat est venu jusqu’à nous pour nous interdire d’approcher et de prendre des photos. eh bien je peux vous dire que, même si c’était sans doute un sous-fifre, je n’ai pas trop fait le mariolle.
pareil à un musée, il y a des choses « à ne pas manquer » au cimetière d’arlington, comme la tombe, très « présidentielle », de jfk (de sa femme jacqueline et de ses deux enfants), celle, beaucoup plus modeste, de son frère robert, et le monument des (4) soldats américains inconnus, gardés par des soldats dont la relève est très stricte. il faut marcher longtemps pour s’y retrouver et on l’on peut facilement se perdre, ou en tout cas perdre le sens de l’orientation, et ne plus retrouver la sortie. c’est ce qui a failli nous arriver…
enjoy!

la tombe de jfk. avec, au fond, la flamme éternelle (en fait reliée à une grosse bouteille de gaz placée derrière la haie, ça casse un peu le mythe…)

la tombe de jfk. ici son épouse jacqueline. en fond la maison d’arlington, qui donne son nom au cimetière, ancienne résidence de l’épouse du général robert lee, qui dirigea les armées des états confédérés durant la guerre de sécession…

la tombe de rfk. moins « dramatique » – et aussi moins « cultifiée » – que celle de son frère john, un peu plus loin… un type à qui je demandais pourquoi la sienne était plus simple m’a répondu: « john was a president », et aussi que c’étaient les familles qui payaient. ceci explique sans doute cela.

la garde de la tombe des soldats inconnus. drôle de démarche, drôle de façon de donner, ou plutôt d’aboyer, les ordres: mais qui a inventé un tel rituel?
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