l’auberge du paradis 2014
à 150 km à l’ouest de genève (151,8 pour être précis), il y a mâcon, capitale du mâconnais, préfecture de saône-et-loire, en pleine bourgogne, toute petite ville de 33’730 habitants, merci wiki. pas de quoi fouetter un chat, me direz-vous. et pourtant, mâcon a de (tout) petits airs de bordeaux, avec ses bords de saône, mais sans l’opulence, et la nonchalance d’une ville méridionale. nous avons déjeuné à la maison de bois, à l’angle de la rue dombey et de la place aux herbes, bâtisse du 12e siècle dont la façade en bois sculpté de personnages grotesques contraste avec l’intérieur totalement design; nous avons visité le vieux-mâcon, avec l’église saint-pierre, les rues piétonnes et la cathédrale saint-vincent.
mais notre séjour n’a duré que trois petites heures car le but de cette escapade de semaine était ailleurs: un endroit dont je ne savais rien et vers lequel je me laissai guider de bonne grâce. et pour cause, c’était mon cadeau d’anniversaire… :O) direction sud-ouest de mâcon, donc, à une petite trentaine de minutes de là, vers un patelin au nom pas très glamour – le plâtre-durand (j’ai essayé d’en savoir plus sur l’origine du nom, personne n’a pu me renseigner), où se cache pourtant une destination de rêve: l’auberge du paradis (que les guides situent aussi à saint-amour bellevue). un lieu à la fois super-design, super-cosy et super-calme. l’auberge du paradis la bien nommée, donc, même si « paradis » n’a en l’occurrence rien à voir ni avec l’eden ni avec adam et eve. quoique. ce « paradis » dont semblent affublés tous les gites locaux (je le découvrirai un peu plus tard) n’est autre que le nom donné au premier pressurage du raisin lors de la fabrication du vin, ce nectar divin si l’on en croit les amateurs. pas si éloigné que ça du fruit défendu, finalement. tenu par cyril et valérie laugier, lui en cuisine, elle… partout ailleurs, l’endroit s’est vu décerner, qui plus est, une étoile par le guide michelin en début d’année (2014, donc) pour sa cuisine gastronomique. le séjour s’annonçait des plus réjouissants.
ce fut un vrai, un authentique, un mémorable délice…
mâcon. les bords de la saône, vus de l’esplanade lamartine…
mâcon, esplanade lamartine.
mâcon, la maison de bois, la plus ancienne de la ville, avec sa façade du 12e siècle. l’endroit est en fait un restaurant design…
l’église saint-pierre
panoramique vertical de l’église saint-pierre…
place de la baillé. que peut-on y faire d’autre que la sieste?
l’intérieur très « sorbonne » de la cathédrale saint-vincent, édifiée au 19e siècle…
le dôme de la cathédrale saint-vincent…
cathédrale saint-vincent. le mur des remerciements…
arrivée à destination, à 30 kilomètres au sud-ouest de mâcon, dans le village du plâtre durand… l’endroit n’est pas le seul dans le village à s’appeler « paradis ». mais il porte bien son nom.
les chambres portent toutes des noms d’épices. la nôtre est la tandoori…
les catelles donnent à la salle de bains, ouverte sur la chambre, un petit air de métro parisien.
parfait pour une petite escapade…
les styles sont mélangés mais l’ensemble est de très bon aloi…
tout ou presque dans l’auberge peut être acheté… sauf cette boîte à mouchoirs…
les vasques de la salle de bains, fonctionnelles et classiques.
notre chambre possède une petite terrasse privative surplombant le patio, où l’on petit-déjeunera demain matin, et sur la piscine…
le patio, vue de la chambre. au fond, la piscine.
la chambre tandorri est située au premier étage, côté jardin. je la conseille à quiconque aime le calme. en même temps, n’importe quelle chambre à mon avis, même celles donnant sur la place du village, offre un calme absolu.
l’endroit est très pittoresque et la volonté de déco est omniprésente…
donnant sur la piscine, le petit salon de lecture aux styles mélangés. la chaise eames à bascule n’aura échappé à personne…
la piscine, avec son fauteuil nemo de l’architecte et designer italien fabio novembre.
le patio, vu de la piscine. notre chambre est au fond, au premier étage.
au fond, l’entrée de l’auberge. à gauche, le patio… tous les objets sont à vendre.
la piscine, avec son siège nemo, et la campagne derrière.
la piscine, vue du nemo. au fond, une suite…
le patio, avec un espace-détente près de la piscine.
l’espace-détente
petite balade à pied sur « les hauteurs » de plâtre durand.
la salle à manger (photographié avec le portable). d’ailleurs, toutes les photos qui suivent ont été prises avec le téléphone, ce qui explique leur piètre qualité.
l’un des clous du séjour: le repas gastronomique avec son menu dégustation à 7 plats (dont une mise en bouche et deux desserts).
la mise en bouche
l’entrée
la selle d’agneau
le filet de saint-pierre
premier dessert: les cerises confites.
second dessert: macaron à la fraise fraîche.
le lendemain, autre délice: le petit-déjeuner.
délices de couleurs et de saveurs
délices de couleurs de saveurs
même les mouillettes étaient présentées de façon originale…
petit tour dans le village avec visite-découverte d’une échoppe de céramique. le chat, lui, ne semblait pas se soucier de notre présence…
mes pixels à moi 
One Response to “l’auberge du paradis 2014”
J’adore. C’est comme si j’y retournais. J’espère que cela donnera envie à tous les autres lecteurs et découvreurs du blog. ❤
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