mes pixels à moi

l’hôtel n’est qu’à quelques coudées franches de la place des miracles et, déjà, le campanile nous fait coucou…

et puis, au détour d’une terrasse de café, il apparaît, dans toute son impressionnante majesté et sa délirante penchitude: le campanile, qui penche sans s’écrouler depuis près de 1000 ans et que les touristes que nous sommes peuvent esclader de l’intérieur sans (trop) craindre pour leur vie. d’ailleurs, après plusieurs décennies d’idées et de travaux infructueux pour redresser l’objet, les autorités pensent à en réinterdire l’accès au public, soupçonnant ledit public d’y être aussi pour quelque chose dans la détérioration de l’édifice…

mais que diable romulus et remus font-ils ici?

à gauche la cathédrale, à droite le camposanto, le cimetière monumental…

il faut bien se représenter la chose: la place des miracles est composée, à l’est, du campanile bien sûr, mais aussi, juste derrière, du museo dell’opera del duomo, du duomo proprement dit (cathédrale), que l’on voit ici au premier plan, du battistero di san giovanni, à l’ouest (ici au second plan), du camposanto, cimetière monumental, au nord, et du museo delle sinopie (esquisses), au sud. plus loin à l’est, le palais de l’archevêché ne fait pas partie de cet ensemble que constitue la place.

des touristes asiates en pleine réunion de préproduction… lol

c’est un must à pise, il faut absolument faire la photo-trompe-l’oeil qui donne l’impression que vous empêchez la tour de tomber… cela donne évidemment des situations et des attitudes cocasses, pour ne pas dire ridicules. je ne me suis évidemment pas plié à cette tradition grotesque… en tout cas pas sur cette place… bon d’accord, si vous êtes sages, je vous la montrerai à la fin de cet album…

certaines font leur star, d’autres font les idiots… tant que la tour résiste à l’attraction terrestre, le ridicule est permis…

la cathédrale. aux filles légèrement vêtues, on donne des sortes de pélerines pour couvrir ces incitations au péché et sauver la morale…

efficace, la guide…

rien à faire, même de nuit, elle penche…

pontedera, sur la route de florence: musée piaggio. prototype de la première vespa. 1946.

l’une des plus spectaculaires: la vespa-fusée…

la plus marrante: la vespa à pédales…

san miniato. vue de la tour du château. le village a été baptisé ainsi du nom d’un martyr (miniatus) pour qui les lombards établirent une église au viiie siècle.

le dôme.

typique toscan, la chapelle ceinte de cyprès…

sur la route de volterra, on se serait cru dans une scène de gladiator…

l’arrivée à volterra, sur la route de san gimignano…

san gimignano et ses maisons-tours, enfin ce qu’il en reste. au moyen-âge, le village en comptait 75, construites par des nobles désireux de montrer leur fortune et leur puissance. il n’en reste plus aujourd’hui que 13…

de la torre grossa, la plus haute (54 m), comme son nom l’indique, on a une vue spectaculaire sur le palazzo del podestà et sa torre rognosa (52 m)…

san gimignano est l’un des plus beaux villages que je connaisse… il y règne comme une ambiance de mont saint-michel, avec des petits restos très sympa et des tas de choses à découvrir…

san gimignano, halte incontournable si vous séjournez en toscane. trop touristique bien sûr, mais ô combien pitto…

cecina, au sud de livourne…

retour à pise. voici qui prouve que les italiens aussi savent parler l’anglais quand il faut…

et puisque vous avez été sages, voici la fameuse photo que tout le monde attendait. sauf que moi, j’ai non seulement empêché que la tour ne s’effondre mais en plus je l’ai redressée!!! lol